Vanessa NAKATE
Tandis qu’une certaine jeunesse exsude sa médiocrité et sa haine dans les meetings de Zemour, ce clown sinistre , cet étron dont on espère qu’il finira là où tout étron doit finir, dans la cuvette des toilettes de l’Histoire, il y a une autre jeunesse qui incarne le combat véritable pour la survie d’une humanité qui n’ait pas le visage grimaçant de l’absence de pensée. Aujourd’hui cette jeunesse a le visage de cette jeune femme ougandaise que j’ai écoutée avec émotion dans les 28 minutes d’Arte il y a peu ,Vanessa NAKATE.et dont j’ai commandé le livre le lendemain même de l’émission. Elle incarne la vie quand les autres , sous leur apparente vitalité , sont la mort en marche.
Magnifique témoignage d’une jeune femme qui , voulant mettre à profit les quelques mois dont elle dispose à la fin de ses études supérieures et la remise de son diplôme pour se « mettre au service de la société », va trouver sa voie ( titre du premier chapitre), celle d’une militante pour une cause dont elle perçoit l’urgence et qu’elle choisira d’appeler « l’urgence climatique » .
Le militantisme a des ressorts difficiles à comprendre. Il n’est pas , en soi, un bien . On peut militer pour des causes mortifères. La haine comme l’amour de l’Autre peuvent le nourrir . C’est l’amour des êtres humains qui nourrit le militantisme de Vanessa . La foi qui l’anime et qui l’aide à tenir quand elle doit affronter difficultés de tout ordre, déception, désespoir, n’est pas celle dans un Dieu mû par la haine des êtres humains. De cette foi elle écrit : « Ma foi est comme un guide qui m’aide à tenir bon dans les épreuves et m’insuffle la force d’aimer chaque personne- grâce à quoi j’ai pu continuer à m’exprimer au nom de ces millions de gens qui, en Ouganda et partout dans le monde, subissent de plein fouet la crise climatique »
On découvrira l’importance de ses parents qui , bien que surpris par ses engagements , et quelque peu anxieux , la suivent , la soutiennent . Celle de ses frères et sœurs qui l’accompagnent .D’ami-e-s et , en particulier , de personnes qu’elle admire C’est qu’on ne peut mener un tel combat seule !
Chapitre après chapitre on découvrira un parcours où les difficultés renforcent sa combativité et sa résistance , où il lui faudra apprendre , comprendre , faire preuve de lucidité et d’humilité , ce qui , pourtant ne l’empêche pas d’affirmer : « nous avons le devoir de sauver le monde . Nous avons le devoir de le changer et de nous changer nous-mêmes. Il n’est pas trop tard ».
Il faut lire ce livre pour se convaincre qu’il y a d’innombrables jeunes ( et moins jeunes) qui aiment le monde , aiment les êtres humains , aiment la vie et en découvrent la « substantifique moëlle » dans ce désir puissant qui les porte à se battre pour elle , à la défendre .
Vanessa NAKATE
Tandis qu’une certaine jeunesse exsude sa médiocrité et sa haine dans les meetings de Zemour, ce clown sinistre , cet étron dont on espère qu’il finira là où tout étron doit finir, dans la cuvette des toilettes de l’Histoire, il y a une autre jeunesse qui incarne le combat véritable pour la survie d’une humanité qui n’ait pas le visage grimaçant de l’absence de pensée. Aujourd’hui cette jeunesse a le visage de cette jeune femme ougandaise que j’ai écoutée avec émotion dans les 28 minutes d’Arte il y a peu ,Vanessa NAKATE.et dont j’ai commandé le livre le lendemain même de l’émission. Elle incarne la vie quand les autres , sous leur apparente vitalité , sont la mort en marche.
Magnifique témoignage d’une jeune femme qui , voulant mettre à profit les quelques mois dont elle dispose à la fin de ses études supérieures et la remise de son diplôme pour se « mettre au service de la société », va trouver sa voie ( titre du premier chapitre), celle d’une militante pour une cause dont elle perçoit l’urgence et qu’elle choisira d’appeler « l’urgence climatique » .
Le militantisme a des ressorts difficiles à comprendre. Il n’est pas , en soi, un bien . On peut militer pour des causes mortifères. La haine comme l’amour de l’Autre peuvent le nourrir . C’est l’amour des êtres humains qui nourrit le militantisme de Vanessa . La foi qui l’anime et qui l’aide à tenir quand elle doit affronter difficultés de tout ordre, déception, désespoir, n’est pas celle dans un Dieu mû par la haine des êtres humains. De cette foi elle écrit : « Ma foi est comme un guide qui m’aide à tenir bon dans les épreuves et m’insuffle la force d’aimer chaque personne- grâce à quoi j’ai pu continuer à m’exprimer au nom de ces millions de gens qui, en Ouganda et partout dans le monde, subissent de plein fouet la crise climatique »
On découvrira l’importance de ses parents qui , bien que surpris par ses engagements , et quelque peu anxieux , la suivent , la soutiennent . Celle de ses frères et sœurs qui l’accompagnent .D’ami-e-s et , en particulier , de personnes qu’elle admire C’est qu’on ne peut mener un tel combat seule !
Chapitre après chapitre on découvrira un parcours où les difficultés renforcent sa combativité et sa résistance , où il lui faudra apprendre , comprendre , faire preuve de lucidité et d’humilité , ce qui , pourtant ne l’empêche pas d’affirmer : « nous avons le devoir de sauver le monde . Nous avons le devoir de le changer et de nous changer nous-mêmes. Il n’est pas trop tard ».
Il faut lire ce livre pour se convaincre qu’il y a d’innombrables jeunes ( et moins jeunes) qui aiment le monde , aiment les êtres humains , aiment la vie et en découvrent la « substantifique moëlle » dans ce désir puissant qui les porte à se battre pour elle , à la défendre .
